Cette année, mon cher papa a eu 70 ans, ce qui va être l'occasion de faire la fête !

Le roi d'un jour n'ayant pas d'idée cadeau, il y aura une cagnotte qui lui permettra de se faire plaisir. Pour cette raison, je me suis chargée de lui confectionner une urne à son image, qui lui ressemble.

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Ce qui représente le mieux mon père ce sont les voyages (il en fait un beau à chaque rentrée et cette année n'échappera pas à la règle) et les grandes randonnées de plusieurs jours à vélo avec un copain ou seul.

Il me semblait donc naturel de créer une urne en forme de borne kilométrique.

Un carton arrondi à l'une des extrémités et le tour est joué. J'ai fait tenir le tout avec du scotch de peintre. Voilà le "squelette" de la borne terminé. Il ne reste plus qu'à faire la fente sur le dessus.

Pour solidifier l'ensemble, j'ai transformé ma borne en momie avec des bandelettes de papier journal et de la colle à tapisserie : c'est une étape que j'adore, et une fois sèche, la bonne tenue est assurée.

C'est l'heure de la mise en couleur ; ça prend vraiment forme. Par contre, quatre couches de peinture blanche ont été nécessaires pour faire complètement disparaitre le papier journal. Une fois le blanc sec, il reste le rouge.

Le plus dur reste à faire : trouver le texte idéal et le reporter au crayon à papier sur la borne : A vos marques, prêt, sortez la règle pour bien centrer l'ensemble.

Place aux éléments du décor

Comme je vous l'ai dit, mon papounet est un grand sportif et son dada c'est "La Petite Reine" : les 80 km du dimanche matin sont sacrés, avec ou sans les "gars du club".

Je me débrouille bien avec mes 10 doigts mais fabriquer un vélo de course digne de ce nom, pffff. Heureusement, j'ai fouiné sur mes sites préférés et j'ai déniché une jolie miniature qui, comble de bonheur, ressemble trait pour trait au vélo de papa ; Et c'est un "Bernard Hinault" s'il vous plaît : la grande classe !

La pièce principale est trouvée, ouf. On continue.

Quand il part en balade plusieurs jours, c'est avec son autre inséparable compagnon : son camping car. Là, je suis hors jeu, je ne sais pas faire. On va donc exceptionnellement troquer le camping car pour la toile de tente, c'est plus simple et assez sympa à faire (en tout cas dans ma tête ça paraît simple, passons à la pratique).

On passe là encore par l'étape "squelette" : dans ma tête, ça ressemblait tout à fait à ça, c'est bien parti. Une armature en pics à brochettes et un patron de la toile intérieure pour se donner une idée du rendu final.

Voici la toile intérieure installée, il reste la toile extérieure. Un vieux morceaux de tissus me permet de réaliser une sorte de modèle. Par contre, la couleur, bof !

Voici le résultat de la tente terminée et installée sur le socle. La végétation a même commencé à pousser.

Maintenant que les pièces maîtresses sont trouvées et réalisées, il ne reste plus qu'à créer le décor final pour cette petite scène. Ce sera l'ensemble de ces petits détails qui raconteront une histoire.

Voici une vue approximative ce que ça donnera. L'urne et le décor sont posés sur un socle en carton de 50x35cm.

Le texte final fait allusion à ce que mon père s'amuse à dire : "70 ans, ce n'est que la moitié, il m'en reste autant à faire". Quel rigolo !

 La fameuse toile de tente : Chut, papa se repose avant de reprendre la route ! Comme je me doute que quelques curieux vont bien jeter un petit coup d'oeil à l'intérieur, j'ai habillé la tente avec une grosse couverture ; la sieste n'en sera que plus agréable.

Tout est dit : Juste une pause pour faire une grande fête et on y retourne !

Un petit feu de bois qui réchauffe le coeur et on ne se laisse pas abattre : qui veut une rondelle de saucisson pour le casse-croûte ?

Ah, le détail qui a son importance, le meilleur ami du globe trotter : la carte routière. Et de nos jours, on en trouve pour toutes les sortes d'itinéraire : "Une vie bien remplie" ! (et ce n'est pas fini).

Enfin, le meilleur pour la fin : La Petite Reine" en personne.

Après quelques heures de travail, je suis plutôt contente du résultat. Dans l'ensemble, c'est assez conforme à l'idée que je m'en faisais.

Mon grand regret, n'avoir pas réussi à trouver le moyen d'introduire la deuxième passion de mon père dans ce tableau : la peinture.

Joyeux anniversaire mon Papou. Profite aussi bien de ta seconde moitié que de la première.

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